Communiqué du bloc central du Rhône : environnement et cadre de vie, un enjeu qui mérite mieux que des postures dogmatiques ou des oppositions stériles

François-Xavier Pénicaud - Président du MoDem Rhône et Métropole de Lyon
Emmanuel Hamelin - Chef de file Horizons pour les municipales de Lyon
Thomas Rudigoz - Chef de file Renaissance pour les municipales de Lyon
Xavier Simond - Président du Parti Radical Lyon-Métropole
Lyon

À Lyon et sur la Métropole, l’urgence écologique mérite mieux que des postures idéologiques ou des divisions. 

Le bloc central, constitué des partis Renaissance, Horizons, le MoDem et le Parti Radicala choisi une autre voie : celle du réel, du concret et de l’action collective, parce que les défis environnementaux ne seront surmontés qu’avec l’engagement de tous. 

Notre méthode est claire : partir des faits, associer les citoyens à chaque étape, et proposer des solutions solides appréciées dans la globalité de leurs impacts, loin des slogans et des oppositions stériles.

Avec pragmatisme, avec ambition, et surtout avec les Lyonnais et les métropolitains de Lyon.

 

Conformément à notre volonté d’union et de rassemblement pour assurer une véritable alternative à Lyon et sur la Métropole, nous avons donc mis en commun les travaux menés depuis de longues semaines dans nos organisations respectives, au contact des habitants de Lyon et de sa métropole. Nous avons ensuite confronté nos réflexions à de nombreux experts, pour en retirer deux aspects :

Le bilan critique de la majorité en place.

Les grandes lignes d’un projet commun au service de nos territoires. 

Le bilan des actions menées depuis 2020 est décevant sur de nombreux points, et les pistes d’amélioration pour la qualité de vie de nos concitoyens sont nombreuses.

D’autres thématiques seront rapidement présentées, sur la sécurité, les déplacements, l’attractivité économique et commerciale, l’éducation et la culture, le logement, l’action sociale et la solidarité.

Nous continuons à appeler d’autres forces citoyennes et républicaines à nous rejoindre, et tendons la main à tous ceux qui souhaitent participer avec nous à la construction d’un projet d’intérêt général au service de nos concitoyens, en dehors des sensibilités partisanes ou des ambitions personnelles.

  1. Un bilan décevant : des effets d’annonce plus que des résultats

1.1 Espaces verts : un recul sur tous les fronts

Malgré une communication insistante sur la végétalisation, les résultats concrets sont bien maigres. Alors que les mandats précédents avaient permis de créer plusieurs grands parcs structurants comme le Parc Blandan (17 ha), le Parc du Vallon (11 ha), le Parc de la Passerelle Mairie du 5e (1,5ha), le Clot Layat (3ha), le Parc Zénith (1 ha) alors que le bilan actuel se limite à 14 hectares sur l’ensemble du mandat, sans création majeure. Aucune avancée sur des projets d’envergure comme les balcons de la Saône, ni sur la recherche de fonciers stratégiques comme le port Édouard-Herriot ou l’îlot Fagor-Brandt à Gerland. La Municipalité sortante a donné la priorité à de la végétalisation/plantation d’arbres, sur de petits espaces dans la ville, souvent sous la forme de surface prise sur la voirie, ce qui peut faire de cette approche un élément de la stratégie en termes de mobilité. Face à cette approche, on peut se demander quelle sera la durabilité et la qualité de moyen-long terme de ce verdissement épars et parcellaire ?En matière de proximité, aucune liaison/coulée verte nouvelle d’importance n’a été réalisée ni même envisagée. Pourtant, l’accès à un espace vert proche est un déterminant majeur de santé publique et de qualité de vie. On sait qu’un arbre feuillu peut représenter l’équivalent de deux terrains de football en services écosystémiques, mais la stratégie actuelle semble l’ignorer.

1.2 Qualité écologique : une dynamique rompue

Lyon avait été pionnière sur la biodiversité urbaine : suppression du glyphosate dès 2003, premier programme “Urban Bees” en ville (qui consacrait l’importance et le retour des abeilles en ville), obtention progressive du label Ville Fleurie (3e fleur en 2006, 4e fleur en 2018, conservée depuis), classement de Lyon parmi les premières villes de France pour la protection de la biodiversité. Cette dynamique s’est ralentie, sans nouvelle initiative forte. Les micro-actions dispersées ne compensent pas l’absence de cap.

1.3 Propreté, déchets, entretien : la qualité de vie dégradée

  • Sur l’eau, aucune vision d’ensemble : absence de gouvernance métropolitaine claire, sous-investissement dans l’entretien des infrastructures, surcoûts significatifs pour les usagers.
  • Des blocages intempestifs et autoritaires d’axes de circulation majeurs pour décourager les déplacements en voiture qui n’ont réussi qu’à créer plus d’embouteillages et de pollution.
  • Parcs peu entretenus, problèmes de propreté signalés régulièrement. Dialogue avec les communes est lourd, sur-administré et peu réactif.
  • Pas d’innovation dans la gestion des flux de déchets, alors que des solutions simples comme les déchetteries mobiles existent. La Métropole n'a jamais été aussi sale ! L'usager et ses contraintes doit être remis au cœur de l'organisation de la chaine de ramassage et de traitement des déchets, en prenant en compte la diversité des situations et des besoins. Nous proposerons l'expérimentation, sur les communes volontaires, d'un dispositif de «tournées à la demande» pour les déchets verts et encombrants.

 

2. Notre projet : un environnement meilleur avec et pour les Lyonnais et les métropolitains de Lyon

2.1 Regagner en qualité de vie en ville

  • Proposer une nouvelle ambition en termes de végétalisation/nature en ville: proposer plusieurs projets ambitieux de nouvelles coulées vertes constitutives d’un “jardin sans fin” pour une végétalisation de plus grande ampleur, plus durable, contribuant à la fraîcheur en ville et à la préservation de la biodiversité. Pour la place Bellecour, identifier les opportunités de plantation d’arbres en pleine terre sans remettre en cause les infrastructures existantes.
  • Amener de l’eau en ville : dans la lutte contre la chaleur urbaine, la présence d’eau visible (dans les parcs, fontaines, fil d’eau dans les espaces publics…), peut être un élément aidant pour améliorer le cadre de vie (avec une vigilance particulière sur le gaspillage d’eau). Pour la fin de l’aménagement de Confluence, prévoir plus d’entrées d’eau depuis le Rhône ou la Saône.
  • Lutter contre la pollution visuelle : systématiser une intervention rapide contre les tags, et prévoir sur ces surfaces des revêtements anti-tags ou des murs végétalisés.
  • Adapter la ville au changement climatique : désimperméabilisation des sols, c’est-à-dire privilégier les réalisations d’infrastructures pour les déplacements piétons sur des sols perméables à l’eau contrairement aux routes ou aux pistes cyclables, investissement dans les bâtiments publics pour une rénovation exemplaire au plan environnemental et pour un meilleur confort de ses usagers (notamment dans les écoles), extension du chauffage urbain et faire fonctionner les fontaines existantes.

2.2 Restaurer la qualité de l’air et lutter contre les pollutions

  • Sortir du dogmatisme grâce à la constitution d’un Pôle d’excellence environnemental, en mobilisant les compétences scientifiques, universitaires et industrielles pour agir concrètement et efficacement sur ces sujets majeurs (filtrage des PFAS, récupération de chaleur industrielle, innovations vertes).
  • Relancer les aides à la transition énergétique, comme le remplacement des vieux chauffages au bois, arrêtés par la Métropole en 2024.
  • Réduire les congestions polluantes en rééchelonnant le déploiement des Voies Lyonnaises et les travaux de voirie
  • Mener une réflexion pragmatique pour concentrer la ZFE dans les situations où elle est utile et efficace pour réduire les pollutions, sans créer une fracture sociale systématique.

2.3 Mieux gérer l’eau et anticiper les tensions à venir

  • Dresser en début de mandat un bilan détaillé, financier et qualitatif, des activités de la régie publique métropolitaine de la gestion de l’eau dont la mise en place a été concomitante d'augmentations de prix (+ 2,5% pour les abonnements et +5% pour la consommation), afin de garantir la capacité d’entretien du réseau et de lever les doutes des grands lyonnais quant à la sécurité sanitaire (épisodes de pollution de l’eau en 2024).
  • Investir massivement dans l’assainissement, la modernisation des réseaux et une gouvernance plus claire.
  • Favoriser les récupérations d’eaux de pluie, à l’échelle des ménages et des équipements collectifs, pour constituer de véritables réserves de régulation et de résilience.
  • Soutenir les filières de traitement avancé de l’eau, en lien avec les centres de recherche et les entreprises innovantes de la métropole.

                         

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